La manche

Deux femmes, deux destins opposés — pourtant inextricablement liés par une robe de soirée bleu nuit.

Quand Nhung, travailleuse du textile vietnamienne, se pointe chez Agnès, bourgeoise canadienne, s’ensuit une rencontre des plus improbables et bouleversantes. Comme une petite bombe larguée sur les règles aliénantes du capitalisme, l’idée derrière ce projet est de faire exploser, un à un, chaque maillon de la chaîne de production jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le début et la fin, une ouvrière et une consommatrice — deux personnes sur scène confrontées l’une à l’autre, dans toute leur intimité.

« Une micropuce minuscule. La taille d’un grain de riz. Et… je l’ai… cousue. Dans la manche d’une robe. Une magnifique robe de soirée. Bleu nuit. En satin de soie. »